samedi 7 novembre 2020

L'héritier du Dalaras

L'héritier du Dalaras

De L.R. Roy 

Service presse sur SimPlement.Pro

Né en 1977, L.R. Roy se tourne d’abord vers des études scientifiques. Lorsqu’il découvre la littérature à 17 ans, avec « Seconde Fondation » d’Isaac Asimov, puis « Un tramway nommé Désir » de Tennessee Williams, il développe un goût pour l’écriture qui ne le quittera jamais. Ses études à l’université terminées, il intègre rapidement une compagnie de théâtre professionnelle et enchaîne de nombreuses créations et interprétations dans des pièces telles qu’« Il est minuit, docteur Schweitzer ». Après plusieurs années, il change de cap et décide de partager son temps entre sa famille et le métier de vigneron. C’est seulement plus tard, à travers des œuvres majeures comme « Le Seigneur des anneaux » ou encore « Shannara », qu’il plonge dans le monde de l’héroic fantasy et voit renaitre son désir de création. Poussé par son attrait pour l’imaginaire et la complexité des sentiments qui animent les rapports humains, il écrit alors son premier roman « L’héritier du Dalaras ».

Quatrième de couverture :

« Abritée dans l’ombre d’une impasse, Aléane épiait le moindre bruissement d’air. L’épée sortie de son fourreau, serrée contre son corps, elle s’apprêtait à faire face… »

Les légions de l’empereur Arthas avaient attaqué Nirader, petite ville frontalière sans prétention, où était cependant dissimulé un trésor au pouvoir infini.

Pour protéger cet objet sacré, Aléane ne pouvait s’appuyer que sur son courage et la magie. Depuis toujours, elle s’était entrainée pour affronter le pire et aujourd’hui elle était prête à tous les sacrifices. Ni peur ni doute n’effleuraient son âme. Mais c’était sans compter sur cet inconnu farouchement rationnel que le destin avait décidé de mettre sur sa route… et qui venait de lui sauver la vie…

« — C’est sans doute cela être un héros, savoir renoncer à tout, jusqu’à l’amour même.

— À moins, au contraire, que ce ne soit avoir la force de ne renoncer à rien, pas même à ses sentiments.

— Ne vous y trompez pas, si l’adversité et la guerre fabriquent les grands hommes, c’est seulement la hauteur de leurs sacrifices qui les détermine. Les héros meurent au combat !

— Peut-être… »


Mon avis :

Publié chez Sharon Kena Editions, L'Héritier du Dalaras est un sacré roman. Muni de 432 pages, ce qui en fait un petit pavé, j'ai eu beaucoup de plaisir à le dévorer. Je tiens à remercier l'auteur pour sa demande de chronique sur le site SimPlement.Pro, pour sa gentillesse et sa confiance. Au passage, j'adore la couverture qui utilise le réalisme des personnages. Je dois avouer que ce n'est pas souvent que l'on voit des couvertures de livres fantastiques/fantasy avec des personnes réalistes dessus. 

On entre donc dans l'univers d'Aléane qui tente tant bien que mal de passer inaperçu alors que des soldats parcourent les rues de la ville de Nirader. L'empereur Arthas a décidé de dérober un objet sacré qu'elle veut à tout prix protéger. Malheureusement, parfois il faut faire des sacrifices. A l'aide de Silas, un inconnu venu du Dalaras, elle va devoir fuir la ville avec ses nombreux compagnons et ainsi rester en vie pour récupérer l'objet convoité plus tard. Elle devra apprendre à faire confiance à cet étranger qui lui a sauvé la vie, et surtout trouvé un plan qui pourra contrer l'empereur et sa puissante armée. Le groupe devra s'armer de bien de courage, de discrétion et de détermination pour arriver au bout de leur mission, si seulement ils y arrivent.

Aléane, son personnage, j'ai vraiment accroché. Je dois dire qu'elle est tellement pleine de détermination que j'avais envie de la suivre. Je me suis vue plusieurs fois en elle. Elle ne baisse jamais les bras et se relève toujours, une vraie guerrière, une vraie battante. Quant à Silas, il est juste hyper attachant et mystérieux au début. On veut en apprendre plus sur lui, sur son royaume et sur ses motivations. 

Je n'en dirais pas plus sur les personnages, j'avoue que sinon j'ai peur d'en dire trop. Ah si Arthas est un nom que j'aime beaucoup (en partie parce qu'il est tiré de l'univers de World of Warcraft, je ne sais pas si c'est le cas de l'auteur). C'est même d'ailleurs un personnage intéressant. La sorcière qui l'accompagne est d'ailleurs détestable, je vous tairai son nom, j'en ai déjà trop dit.

L'univers est vraiment bien décrit et constitué, l'auteur m'a vraiment fait voyager dans son monde et j'ai vraiment eu l'impression de vivre l'histoire avec eux. Je peux donc classer L'Héritier du Dalaras dans mes coups de coeur !

Louvina

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