Menel Ara - Tome 1
De Vincent Dionisio
Né il y a suffisamment longtemps pour ne pas apprécier de le mentionner, Vincent Dionisio s’adonne dès la jeunesse à l’écriture de nouvelles. L’âge avançant, il se diversifie avec des scénarios, des pièces de théâtre et, inévitablement, des romans, jonglant avec les supports suivant l’inspiration du moment.
Passionné de cinéma de longue date, de chefs d’œuvres prétentieux comme de navets à 150 millions, il ambitionne, un jour, d’écrire, de réaliser et de jouer dans une saga d’anticipation définitive. Une fois rattrapé par la réalité, il se remet au boulot et se contente de raconter des histoires. Parce que c’est ce qu’il préfère, finalement.
Quatrième de couverture :
2028. Sept grandes familles de la ville de Simake établissent un projet fou : la construction d'une Haute-Ville, un second étage. Cette cité nouvellement indépendante, reléguant ses habitants les plus pauvres 200 mètres plus bas, sera nommée Menel Ara.
2078. Le rêve des Sept Familles s est réalisé. Du haut de leur prodige architectural, elles gouvernent une cité-Etat plus inégalitaire que jamais. Rien ne semble pouvoir contester leur hégémonie et celle de leur chef, Youri Komniev. Mais dans la Basse-Ville, le mécontentement et la colère se font de moins en moins sourds. À l Est, les Martyrs, groupe terroriste ayant juré la destruction de l oligarchie en place, ont investi l ancien aéroport et y préparent leur prochain attentat. Tandis qu à chaque étage se dressent les étranges temples des Putras, secte religieuse attendant patiemment l arrivée d un mystérieux prophète... Gaël, lui, enterre son père. Il ne sait pas encore que cet évènement va bouleverser son destin et celui de Menel Ara.
Mon avis :
J'ai lu très très peu de steampunk depuis que j'ai commencé à lire plus jeune, mais là je dois avouer que j'aime le style avec tous les problèmes politiques que ça entraîne. La plume de Vincent est juste Woah ! Je n'ai pas pu le décrocher, même si j'ai mis plus de temps que prévu à le lire à cause des grands weekends. Mais c'est encore une joie de dire que c'est encore un coup de coeur pour ce roman d'Inceptio Editions !
Menel Ara est une ville sur deux étages : Haute et Basse ville. Autant dire que ce n'est pas compliqué de deviner qui habite en haut et qui habite en bas montrant ainsi une grande inégalité de vie pour chaque citoyens. La ville est dirigée par sept familles qui existent depuis un certain temps maintenant. On plonge dans la vie Gaël Dubuisson qui vient d'enterrer son père et pour qui la vie sera loin d'être tendre. Il n'a d'autres choix que de faire face, même quand son frère, Victor, lui met des bâtons dans les roues. Entre espoir et désespoir, il devra réfléchir de lui-même pour trouver ce qu'il veut faire de son avenir, tout en sachant que la ville est parfois attaquée par les Martyrs - amateurs d'attentat - et les Putras - groupe politique pacifiste -.
On a tous perdu un proche comme Gaël perd son père. Je l'ai trouvé attachant, et parfois on pourrait trouver qu'il exagère en réagissant comme il le fait, mais si on se met à sa place c'est clair comme de l'eau de roche. La vie peut aussi bien être douce comme un agneau que dur comme une garce. Montrer les inégalités dans Menel Ara donne une autre vision de la vie aussi. Les personnages sont aussi attachants les uns que les autres, mais d'autres sont détestables. Victor cache beaucoup de choses, j'ai vraiment envie de savoir où il veut aller, tout comme Youri qui semble bien avoir plus d'un tour dans son sac.
J'attends vraiment la suite tout en sachant que tout va prochainement bouger et peut-être à vitesse grand V, ce qui promet une vitesse de lecture rapide.
Louvina
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